mardi 29 juin 2010

"Même pas peur ! Je lis..." Deux gagnants au collège !

Bravo à Léo et Abbie-Gaëlle de 6°3 qui ont remporté un prix dans le Concours d'écriture de la Fête du Livre Jeunesse de Manosque. Organisé chaque mois de mai par l'association Eclat de lire, cette 20ème édition avait pour thème : "Même pas peur ! Je lis..."

« Et de quoi as-tu peur ? » dit le vieil homme. L’enfant le regarda et lui dit qu’il avait peur de la nuit, qui était noire. Le vieil homme lui répondit : « Il ne faut pas en avoir peur ».
Le petit garçon lui demanda comment ne pas en avoir peur. Et, il lui dévoila les secrets pour ne plus en avoir peur :
« Et bien, il faut l’ignorer. Faire comme si ça n’existait pas, penser que c’est un cycle. Qu’après chaque journée, il y a la nuit et que ça durera toute la vie et que cela dure depuis la nuit des temps. »

Puis, ils discutèrent tout l’après-midi et l’enfant était fasciné par les explications du vieil homme. En fin de journée, l’enfant partit et remercia le vieil homme et lui dit :
« Je reviendrai demain pour que vous m’expliquiez encore beaucoup de choses passionnantes sur le monde et l’univers. »

Ils venaient tous deux de lier une amitié qui durerait longtemps. Après, que l’enfant soit parti, le vieil homme eut la satisfaction d’avoir trouvé un nouvel ami qui l’aimait bien et auquel, il aimerait léguer tout son savoir.
Léo, 6°3

« Et de quoi as-tu peur ? » J’ai peur de la guerre !! (…) Je lis ta lettre et des larmes coulent de mes yeux, des perles salées roulent sur mes joues. Le papier se froisse sous mes doigts.
Déjà plus d’un an loin de toi. A chacune des lettres du front, je tremble, j’ai peur, j’ai froid.
Je revois fier en uniforme sur le quai de la gare, prêt à partir.
Tu m’as promis de revenir, j’ai promis de te soutenir. Tu puises la force de te battre dans mes yeux et mon sourire !!!
Tu ne reviens plus !! Tu t’es envolé et tu m’as laissé mais je ne peux pas t’oublier.
Loin de tes yeux, les miens n’y voient plus rien. Mon cœur ne bat plus sans le rythme du tien : Reviens-moi, les souvenirs m’assaillent.
Pourquoi as-tu donné ta vie sur un champ de bataille ?
Abbie-Gaëlle, 6°3

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